Le jugement de faire le dhikr en groupe - Par le Cheikh Hamud Ibn ‘Abdullah At-Tuwayjiri
Le Cheikh Hamud At-Tuwayjiri a écrit cette épître concernant la dénonciation de ce que font certaines personnes dans la Mosquée Sacrée (Al-Masjid Al-Haram) le matin de l’Aïd : le takbîr collectif (dire « Allahu Akbar ») à voix haute et avec une intonation particulière. Il ne fait aucun doute que ce genre de takbîr, dans cette forme-là, est une innovation blâmable (bid’a munkarah) en ce qui concerne la manière de faire.
Quant à l’évocation d’Allah et au takbîr en général, lorsqu’ils sont faits individuellement, sans élever la voix au point de gêner les autres, et sans ressembler aux chanteurs, alors cela est légiféré et recommandé auprès des gens de science.
L’auteur a bien expliqué les ahadith et les récits des compagnons qui montrent la réprobation de cette innovation, et il l’a fait avec justesse et profit.
Il en est de même pour ce qu’il a mentionné au sujet de la nécessité de corriger l’appel à la prière (adhan) dans la Mosquée Sacrée, l’interdiction pour les femmes d’adopter des comportements inappropriés durant le tawaf ou autre, l’interdiction pour les « mutawwifin » (guides de pèlerins) de s’arrêter pour faire des invocations dans des endroits où cela gêne les gens qui tournent autour de la Ka’bah, et ce qu’il a évoqué au sujet de l’obligation d’éliminer les actes blâmables visibles dans la Mosquée Sacrée et ailleurs, et de reprendre leurs auteurs, en les guidant vers ce qu’Allah a légiféré, et en les avertissant contre les causes de la punition divine et de la colère du Créateur des cieux et de la terre.
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